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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:29

Toujours dans l'espoir, même infinitésimal, de voir évoluer positivement la compréhension de la chose marine parmi nos fidèles lecteurs, l'équipage de Kousk Eol vous propose son 2e article de culture générale : comment savoir le temps qu'il fera demain et au-delà, alors qu'on n'a même pas la télé ?

Et la réponse est ? Je vous le donne en mille : les fichiers GRIB ! Ces fichiers magiques couvrent une zone géographique choisie et contiennent, sous forme codée, les informations sur le temps pour une période donnée : direction et force du vent, hauteur des vagues, quantité de pluie, température, …

Pour continuer dans la magie, ces fichiers peuvent afficher leurs informations en sur-impression de nos cartes électroniques de navigation, permettant (ça, c'est la théorie) d'adapter sa route pour profiter des conditions les plus favorables (le plus souvent, des moins défavorables).

Mais comment donc récupérer ces fichiers, me direz-vous, alors qu'il y a encore moins de Freebox (ou équivalent) que de télé à bord de Kous Eol ? Eh oui, les frangins DD et le Glaude, qui ont facilement tendance à se la péter quand ils le peuvent, ont ici joué plutôt cheap... Là, on entre dans le domaine de la magie noire : on utilise Iridium, bien sûr !

Iridium, c'est une technologie d'enfer, avec son propre réseau de satellites (un peu comme le GPS), qui permet de communiquer à partir de n'importe quel point du globe vers n'importe quel autre point du globe, en utilisant un bête téléphone portable .

Et c'est là que le bât blesse, que la belle histoire s'abîme... Parce que le téléphone, il n'a rien à voir avec votre smartphone. Il est gros, il a un tout petit écran noir et blanc, un interface utilisateur et une ergonomie à chier propres à pousser à bout l'ange le plus compréhensif, une fonction transfert de données limitée à quelques kilo-octets par seconde (si votre Freebox, ou équivalent, vous offrait 1 giga-octet par seconde, c'est à dire un million de fois plus rapide, vous changeriez de fournisseur illico), et les communications coûtent cher. Mais c'est quasiment le seul lien pratique avec le reste du monde dit civilisé. Donc sur Kousk Eol on a un Iridium.

Si vous avez bien suivi jusque là, vous en aurez aisément déduit que la taille du fichier GRIB à récupérer est un paramètre d'une importance cruciale . Si le fichier est trop gros, il coûtera cher, mettra une éternité à être transféré sur l'ordinateur du bord, et donc la transmission aura très certainement l'opportunité d'être interrompue (par exemple parce qu’un gros nuage à grain cachera le satellite...), nécessitant une retransmission, donc d'autres coûts et une augmentation du niveau d'énervement du skipper.

Donc il vaut mieux un petit fichier. Oui, mais alors, contiendra-t-il suffisamment d'information pour permettre de mettre sur pied la stratégie d'enfer qui garantira une arrivée à Salvador avant la fermeture du dernier bistrot ?

Et c'est là que ça devient intéressant... Que les discussions passionnées s'engagent... Étendue de la zone, point d'observation tous les degrés ? Les demi-degrés ? Prévisions sur 3 jours ? Sur 5 Jours ? Bref, on s'est mis d'accord une fois pour toutes après étude objective de tous les arguments avancés : pour le milieu de l'océan, ce sera une prévision sur 3 jours avec point toutes les 12 heures, maillage au degré, zone plus ou moins carrée de 8 à 10 degrés de côtés. Soit moins de 8 Ko à transférer. Soit environ 2 minutes de transfert tout compris...

L'image ci-dessous montre la formation du cyclone Umberto sur le Cap Vert : on comprend mieux pourquoi nous avons dû nous dérouter vers le sud-est avant de rencontrer des vent (et des mers!) plus favorables pour nous pousser vers le sud-ouest.

Exemple de GRIB montrant la formation du cyclone Umberto sur le Cap Vert et expliquant la route SW de Kousk Eol.

Exemple de GRIB montrant la formation du cyclone Umberto sur le Cap Vert et expliquant la route SW de Kousk Eol.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:14

Après les dernières courses au marché, la dernière bière et le dernier repas à Praia, nous (Jacques, William, André et Claude) prenons le départ vers 14h45, sans oublier de saluer nos nouveaux amis Sud-Africains qui mouillaient à côté de nous, en route pour rejoindre la Méditerranée. Une grosse dépression en formation au nord entre Cap Vert et Sénégal devrait nous pousser bon train vers le sud, au près avec un bon vent de sud-ouest.

Nous avons environ 1950 milles à couvrir : nous prévoyons une 15e de jours si tout va bien.

Les premières heures sont plutôt tranquilles et nous en profitons même pour pêcher. Une prise va nous occuper 2h, épuisant le DD puis le Glaude, pour que la ligne finisse par casser (ça devient un peu récurrent sur Kousk Eol!) à 2 mètres du bateau, laissant apercevoir un poisson plutôt gros au ventre blanc et aux grandes nageoires latérales. Un requin ? On se console en se disant que de toutes les façons il aurait été trop gros et on aurait fait du gaspillage...

Quelques heures plus tard, on découvre qu'André n'avait pas exploré toutes les fonctions lavage/essorage de Kousk Eol : le vent et la mer se lèvent pour nous secouer passablement. Plus question de faire route au sud : creux de 3 à 4m de face et rafales montant à plus de 40 nds... La nuit est noire. Une déferlante nous couche brutalement : heureusement, les équipiers de quart sont harnachés comme il se doit, et tout le monde est à son poste. Une deuxième déferlante s'y met elle aussi, un peu moins violente. Nous décidons sagement de mettre Kousk Eol en « petite » fuite en abattant. Malheureusement, cette route nous éloigne de notre but, Salvador, en nous menant vers le sud-est : 140 milles en 16 heures malgré tout...

Les gribs récupérés via l'Iridium nous laissent espérer les alizés autour de 4°N : Jacques et André bâtissent les théories les plus avancées (Ont-ils vraiment envisagé d'appliquer la courbure de l'espace-temps à une pseudo-loxodromique ?) pour décider de la route optimale pour récupérer au plus vite ces vents de sud-est. Malheureusement, la grosse dépression est devenue entre temps le cyclone Umberto, et toute la zone est perturbée... Et les prédictions météo pour la fameuse Zone de Convergence Inter-Tropicale et son acolyte le Pot au Noir ne semblent pas d'une fiabilité infaillible. Il faudra descendre encore plus au sud avant de toucher les alizés, et patienter sous les déluges (ça, c'est la fonction « rinçage », complémentaire des fonctions « lavage/essorage » déjà testées, pas vraiment écologique si on considère les quantités d'eau utilisées!) et un vent alternant calme plat et brèves reprises. Le carré est souvent fermé et manque d'aération : ça sent un peu le chacal humide ! Deux jours sans soleil et un vent anémique nous obligeront même à mettre le moteur pendant un peu moins de 2 heures pour recharger les batteries. William profite de cette météo particulière pour développer de nouvelles techniques pour enrouler le fil de pêche.

Mais l'équipage est fort ! Et garde un moral d'enfer .

Symbiose ?

Un fou brun est venu nous rendre visite, parmi les puffins et autres pétrels tempête. Au contraire de ses congénères, lui reste autour du bateau : longs vols planés sur l'arrière, puis un petit tour de Kousk Eol, tantôt par tribord, tantôt par bâbord, puis il revient sur l'arrière et recommence son manège. Au bout de quelques heures à l'observer, nous nous demandons ce qui l'attire autour de nous. Nous comprenons quand Kousk Eol fait soudain partir un banc de poissons volants : notre fou les repère aussitôt, plonge, et en attrape un au vol ! La scène se répétera encore 3 ou 4 fois avant que notre éphémère compagnon ne nous quitte...

Racisme ordinaire

Moi je voudrais pas paraître raciste, mais le pote aux noirs, c'est pas forcément mon meilleur copain. Trop chiant, inconstant, incapable de se décider entre douche copieuse et moment de pétole.

Parlons en de la pétole : on croit pourtant bien connaître, quand on navigue en Méditerranée. Ben ici ça n'a rien à voir... Le ciel est plombé, sans horizon visible, et ça peut durer des heures à moins de 0,5 nœuds de vent. Puis sans qu'on demande rien de spécial, y en a un qui ouvre les vannes, là-haut. Et il a de grosses vannes et de gros réservoirs ! Un truc à faire pâlir Iguaçu... Sauf qu'Iguaçu on se trouve rarement dessous... On en profite bien pour se laver, mais la fois suivante, au bord de la noyade, on se met à l'abri dans le carré. Et comme tout est fermé et qu'on est tout de même à 4° de l'équateur, on cuit dans son jus … Et donc on recommence le cycle.

Et je ne parle même pas de notre moyenne, qui en prend un sale coup : c'est sûr qu'on va avoir au bas mot un jour de moins à siroter une caïpirinha à Salvador à ce train !

Traversée Praia/Salvador-Semaine 1 : 7-13 septembre 2013
Traversée Praia/Salvador-Semaine 1 : 7-13 septembre 2013
Traversée Praia/Salvador-Semaine 1 : 7-13 septembre 2013
Traversée Praia/Salvador-Semaine 1 : 7-13 septembre 2013
Traversée Praia/Salvador-Semaine 1 : 7-13 septembre 2013
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 19:14

L'équipage pour la traversée vers le Brésil est maintenant à pied d’œuvre : André, William, Jacques et Claude.

Le mouillage dans l'avant-port de Praia est relativement pratique, sinon grandiose, proche des « facilités » offertes par la capitale. André avait déjà fait le gros des courses : ne manquent que le frais et quelques bricoles. Le marché local, pittoresque et bien achalandé, nous permet de nous approvisionner en fruits et légume.

Nous essayons de nous connecter pour entre autre mettre à jour le blog : le choix DU cyber-café de Praia dans cette optique nous semblait logique... Ben non. Pas de wifi au cyber-café... Par contre, un wifi gratuit sur une des places de la vieille ville : petite bande passante, mais suffisant pour vous permettre de lire ces pages.

Nous partons demain 7 septembre pour Salvador : prochain épisode dans 2 ou 3 semaines ! Dernière soirée dans la capitale avec petit restau à la clef : on n'a plus Marie-Jo aux fourneaux !

Petit commentaire sur le peu du Cap Vert que nous ayons vu, et sur la réputation de Praia: les gens sont très accueillants, le mouillage est tranquille (notre annexe est gardée par un groupe rencontré sur la plage), les formalités administratives (immigration et police) se passent de manière bon enfant, les conducteurs s'arrêtent spontanément pour laisser passer les piétons, etc. Réalité assez différente de tout ce que l'on peut lire sur divers sites... Bien sûr, ceci est ce que nous avons constaté lors de notre escale. Il se peut que d'autres aient eu des problèmes, mais nous garderons de notre bref séjour un excellent souvenir!

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 18:58

La solitude ça n'existe pas ! Une semaine avec Bécaud et la méthode Coué comme menu pour une traversée de 800 miles vers le Cap Vert...

Un petit coup de blues après le départ de Marie Jo et Nelly, vite atténué par la douceur de Gomera : un bon resto le soir (Tasca Salamandra), deux heures de chants en plein air avec des Gomerans (rassurez vous je n'ai pas chanté, juste écouté), et une bonne nuit.

Nous (Kousk Eol et André) larguons les amarres le 24 août pour un début de traversée où nous commençons par une révision de la rose des vents (deux rotations), de toutes les allures et nous passons en revue la garde robe complète. Enfin vers le soir l’alizé s'établit au N-NE pour une route directe au portant.

A 4h du matin le pilote décide qu'il en a assez fait et nous lâche. Pourquoi les pépins arrivent-ils toujours la nuit ? Murphy était-il aussi marin ? Kousk Eol se retrouve en vrac avec un départ violent à l'abattée par 30 nœuds de vent. On affale tout, remet de l'ordre et nous continuons à vitesse réduite pour s'éclaircir les idées ….. Il n'est pas possible de continuer sans pilote, est-ce qu'il ne vaut pas mieux retourner aux Canaries ? Nous allons attendre le jour on y verra plus clair :-) A 8h mise à la cape, la houle brasse dans tous les sens. Je me plonge dans la doc du pilote, le message affiché est clair « MOT STALL, DRIV STOP » et ça veut dire quoi ? Rien dans le manuel ! Le téléphone satellite va montrer son utilité, un coup de fil à notre spécialiste en tout, Claude, vous savez le retraité gonflé qui se permet même de prendre des vacances... Ça doit être du côté du moteur. Je vérifie et trouve l'origine de la panne : le bras hydraulique s'est désolidarisé du secteur de barre. Il est trop fort même, ce Claude (Commentaire du Glaude : alors que bien évidemment le DD est un prototype de moins que rien ...)! Réparation en une heure la tête en bas par le fond de la couchette arrière bâbord et par le coffre arrière tribord, tout n'étant bien sûr pas accessible par un seul endroit . Je recommande fortement ce passe temps pour conjurer le mal de mer. Ça marche, c'est reparti.

Le reste de la traversée va être tranquille porté par un bon alizé, il reste juste à gérer au mieux l'allure du bateau (entre vent arrière et grand largue), les empannages et la houle qui chahutent Kousk Eol. Le vin dans la cave a dû prendre 10 ans de plus. Kousk Eol franchit le tropique du cancer le 26.

Une petite dépression cyclonique est annoncée, l’atterrissage se fera donc de jour à Sal (Porto Palmeira) le 28 août. On change de monde, l'Europe c'est du passé, nous voilà dans un village typique du Cap Vert.

Et la navigation en solitaire dans tout ça ? Bien dormir en est la clé. La première nuit est une nuit d'apprentissage, il faut gérer son sommeil par tranche courte de moins d'une heure. A vrai dire je n'ai pas le temps de m'endormir qu'il faut (déjà !) faire le tour de l'horizon et vérifier les réglages. Ça ira mieux demain. Effectivement la nuit suivante tu t'endors ... mais une heure c'est très court et la sortie de « coma » répétée n'aide pas à atténuer la fatigue. Finalement au bout de trois jours tu commences à bien apprécier et trouves un rythme où tu as l'impression de ne plus dormir, trop de fatigue tue le sommeil ! Quant à dormir pendant la journée ... impossible. Ce n'est rien, deux bonnes nuits au mouillage à l'arrivée et tout est effacé. Pour une traversée plus longue il faudra apprendre à gérer différemment et en particulier à lever le pied, moins manœuvrer, surtout la nuit. Mais quand on a un beau coursier il est difficile de ne pas lui faire plaisir, non ?

Pourquoi faire tout cela ? Quand le lendemain de ton arrivée à Porto Palmeira, un petit village perdu où il n'y a rien, tu entends sur le quai « André ! » et que tu croises ta nièce Céline … La beauté des jeux du hasard stimule ton registre des émotions.

Voilà, rejoindre Praia n'est qu'une formalité, nous y arrivons le 5 septembre après avoir repris goût au près dans le petit temps et fait une escale devant Santa Maria a Sal pour revoir Céline. Ce soir l'équipage deviendra plus consistant avec l'arrivée de Claude, William et Jacques.

Note de la rédaction :

Ce palpitant récit d'André semble présenter tout les aspects de la cohérence et du bon sens que l'on s'attend à trouver chez les gens dits sensés. Pourtant, l'observation de quelques indices semblerait montrer que ces épreuves ont laissé quelques séquelles. En effet, depuis son arrivée, tous les week-ends à la même heure, il entre en prostration à l'avant du bateau, paré d'une tenue improbable et lançant des incantations incompréhensibles devant ce qui pourrait être la représentation d'une divinité de forme ovoïde, n'arrêtant pas de hurler aux goélands : « Poulie, Poulie ! ». Nous joignons une photo à toute fin utile : toute aide pour établir un diagnostic et donc apporter un remède à cette situation douloureuse sera évidemment vivement appréciée par le reste de l'équipage.

Image désolante d'André vénérant une divinité inconnue
Image désolante d'André vénérant une divinité inconnueImage désolante d'André vénérant une divinité inconnue
Image désolante d'André vénérant une divinité inconnue

Image désolante d'André vénérant une divinité inconnue

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 11:40

Un bête oubli, une porte entrouverte et pffitttt mes deux Canaries femelles se sont échappées …. Marie Jo et Nelly sont reparties vers la France… On dit qu’il faut ouvrir la cage aux oiseaux, mais quand même !

Nous (Marie Jo et André) avons passé une semaine réparatrice à La Palmas qui nous a permis de prendre nos marques (enfin) dans notre nouveau chez nous.

Nelly nous a rejoint le 14 août et le 16 Kousk Eol a filé vers Santa Cruz de Ténériffe. Traversée encore une fois surprenante où nous avons commencé dans du petit temps pour finir au près dans 30 nœuds de vent.... ça devient une habitude !

Ténériffe est autrement plus attrayante que Gran Canaria qui elle n'a que très peu d’intérêt si ce n’est d'avoir une grande Marina (Moins bien que celle de Pierre, mais beaucoup de contacts avec d'autres navigateurs) pas chère et avec moult Shipchandlers. Nous avons loué une voiture pour faire le tour de ces deux îles. Ténériffe avec ses paysages, ses forêts et surtout El Teide (volcan dépassant les 3700 mètres qui se trouve aussi être le point culminant de l'Espagne) nous a fait oublier la perception plutôt négative de Gran Canaria où le tourisme de masse a laissé des traces surtout dans le sud.

Le 21 août, après réception des courses de El Corte Inglés (une institution de la consommation espagnole) nous partons vers San Sebastian de la Gomera sur les traces de Christophe Colomb. Au risque de me répéter nous partons avec du petit temps et passons en revue toute la garde-robe dont le Code D et le moteur que nous n'avions plus utilisés depuis un mois, pour finir au près dans 40 nœuds de vent... éprouvants. Nous arrivons à La Gomera à minuit.

Ce traitement de machine à laver + essoreuse a eu raison de la motivation de Marie Jo et Nelly qui rentrent le 23 sur la France. André tu vas pouvoir nous montrer ce que tu vaux en solitaire!

La Gomera restera une escale pleine de charme et de calme avec un très bon accueil.

Dicton abscons de Nelly : « Le(s) Pat(es) c'est bon pour la santé ».

Citation d'Alvaro Mutis : "La vie n'est qu'une errance dépourvue de sens, l'important est d'errer intensément sans penser que l'on puisse jamais arriver quelque part".

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 15:31

Au mois d'août c'est bien connu la France a l'esprit au soleil, mais quand même de là à voir notre reporter spécial (retraité par dessus le marché !) prendre des vacances et quitter Kousk Eol pour un petit séjour régénérateur en Bretagne (deal avec Cathy!), où va-ton ? D'autant plus qu'on perd du même coup notre cuisinier, notre mécano, notre électronicien, notre informaticien, etc....

Nous allons essayer donc de compenser son absence en continuant le récit de Kousk Eol, la plume s'en fera peut être ressentir.

Le 29 juillet à Funchal Claude, Cathy, Isabelle, Dany et Christian nous ont quitté. Pendant une semaine il y a eu surfréquentation à bord de Kousk Eol. Il faudra qu'on apprenne à mieux gérer le timing des visiteurs.

Une belle traversée pour rejoindre les Iles Selvagens (Réserve naturelle intégrale à mi-chemin des Canaries), nous avons même dû ralentir pour ne pas arriver de nuit. Ces îles sont un paradis pour les ornithologistes et André a encore rencontré des ornithos avec qui il a des connaissances communes.

Peu de temps après avoir mouillé à Selvagen Grande, l'émerillon de l'ancre a cassé et le bateau a dérivé vers le large. Heureusement c'était pendant la journée et nous avons pu récupérer l'ancre grâce à l'orin (quelle belle pratique!). Si ça avait été la nuit …..

La visite de l'île est une fantastique initiation à la vie sauvage où les oiseaux nichent sans crainte de l'homme. Il n'y a pas de prédateur terrestre, et les souris et les lapins ont été éliminés depuis presque une dizaine d'années. Pour ceux qui doutent encore que le lapin est un dangereux prédateur je les renvois vers les Monty Python qui ont largement traité du sujet, avec toute la rigueur scientifique requise.

Le 31 juillet on est reparti pour Lanzarote aux Canaries, une traversé au largue un peu plus musclée à cause de la houle de travers. Nous avons atteint Puerto Calero le lendemain, Kousk Eol file toujours bon train.

La visite de l'île est inattendue et variée. Sa nature volcanique a façonné des paysages surprenants et fortement inspiré les artistes locaux, dont César Manrique. La visite de sa fondation à elle seule vaut le détour et il est difficile de rester insensible à sa « maison » construite dans les trous d'une coulée de lave datant de 1730.

L'heure du départ approche pour Brigitte et William, avant de rejoindre Las Palmas nous profitons pendant deux jours d'un joli mouillage au sud de Lanzarote, Playa Mujeres.

Le 6 août la traversée vers Las Palmas est encore plus agitée avec des rafales à 35 nœuds et toujours la houle de côté : en bref, le pilote est mis en mode lave-linge, sur le programme « taches récalcitrantes + essorages multiples » ! Cette allure va avoir raison de quelques vaillant(e)s équipier(e)s.

Brigitte et William nous quittent le 8 pour aller continuer à naviguer aux Baléares.

Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres
Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres

Ilhas Selvagens - Casa Manrique - Playa Mujeres

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 14:50

Comme indiqué antérieurement, un article essentiel sur la préparation de Kousk Eol (Juin 2013) s'est perdu dans les oubliettes d'OverBlog suite à une mise à jour mal maîtrisée: non seulement l'électronicien du bord n'est pas un modèle du genre, mais il se trouve doublé du titre d’informaticien du même bord, titre au moins aussi usurpé que le précédent.

La rédaction, toujours soucieuse de partager les expériences éventuellement utiles à d'autres fous furieux navigateurs, a décidé dans sa grande magnanimité de publier un article de rattrapage sur la base de l'original, d'où le titre (oui, je sais: DD et le Glaude ont tendance à vraiment se la péter! Voir note plus bas).

Préparation de la cambuse (semaine du 24 juin)

Les coffres ayant tous été vidés, nous avons pu les remplir à nouveau, plus rationnellement: conserves avec les conserves, petits déjeuners, condiments pour la cuisine, frais, liquides, etc. Et le Centurion 45s offre tout compte fait pas mal de volume, entre les coffres proprement dits, et les espaces sous le plancher (bouteilles en particulier).

Un aspect d'une très grande importance dans la constitution de la cambuse est l'équilibre diététique de cette dernière. La photo ci-dessous illustre parfaitement la minutie apportée par André et Claude dans le respect de cet équilibre.

 

L'important est une cambuse équilibrée...L'important est une cambuse équilibrée...

L'important est une cambuse équilibrée...

Nous avions déjà parlé de la pharmacie, et du soin apporté à sa composition. Mais il en est un aspect qui dépasse largement les compétences pourtant vastes du cousin pharmacien et de la nièce médecin: les antalgico-antidépresseurs à spectre d'utilisation extrêmement large, pour lesquels la librairie de Roquefort-les-Pins nous a apporté son savoir-faire. Bien que le conditionnement en caissettes de bois soit un peu volumineux (voir photo ci-dessous), nous avons décidé de ne pas faire l'impasse sur ces compléments para-médicaux.

Complément pharmaceutique

Complément pharmaceutique

Note:

e-palimpseste: mon beau-frère m'avait pourtant mis en garde depuis longtemps de ne pas me prendre pour un intellectuel... La sagesse me tombera peut-être dessus durant ce tour? Tout espoir n'est pas perdu...

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 12:02
Madère - 21 au 29 juillet

Nous partons de Porto Santo vers 7h, sous un ciel couvert et un vent léger de SW, vers Funchal, la capitale de Madère, soit un peu plus de 40 milles.

Traversée sans problème, si ce n'est que, oh surprise! nous n'avons plus d'instrument de navigation... Plus de GPS, plus de pilote, ... Après plus d'une heure de recherche, on découvre dans un des coffres du cockpit qu'un des câbles du bus SeaTalk est en partie déconnecté de l'un des instruments: la mer des jours précédents a sans doute "tassé" le contenu des coffres qui est venu contre les connexions mal protégées. Câble rebranché, tout remarche! Nous en profitons pour faire un petit coffrage autour des instruments...

Le vent est irrégulier, et un joli grain nous arrose... Mais cela ne nous empêche pas d'admirer trois baleines qui croisent à environ 200m du bateau.

Arrivée vers 16h dans la très petite marina de Funchal, où les places sont comptées : nous nous amarrons à couple d'un autre voilier.

Cathy et Isa nous rejoignent bientôt. Et plus tard dans la nuit, ce sera le tour de Dany et Christian. Le bateau est plein: avec nous 5 déjà à bord (MarieJo, André, Brigitte, William et Claude), nous sommes maintenant 9 ! Une chambre (en fait un petit appartement) est loué pour répartir les dormeurs, prendre des douches et faire la lessive qui s'est accumulée.

Programme de la semaine:

  • inspection du bateau: raguage, usure, ... Le réa de la balancine est particulièrement usé: désormais, la balancine sera mise au mat dès la grand-voile hissée.

  • course traditionnelle d'avirons dans l'avant-port;

  • chorale d'étudiants sur le quai;

  • ballades : vers la pointe Est de Madère, puis 2 jours sur la côte Nord à Santana pour découvrir les levadas, une des principales attractions de l'île (réseau de canaux récupérant l'eau de ruissellement pour l'agriculture). Paysages magnifiques dans une nature assez exubérante : orchidées, hortensias sauvages au milieu des bananiers, forêt de lauriers, …

  • visite du jardin botanique ; montée en téléphérique (Poma : vive les Grenoblois!) vers l'église de Monte qui domine Funchal ;

  • problème récurrent du choix du restaurant le soir... Mais avis unanimes sur le bacalao, toujours copieux et bien préparé!

Nous passerons aussi 2 jours aux Ilhas Desertas, à une 20e de milles au SE de Funchal. 3 heures pour atteindre un mouillage de rêve : seuls dans la seule crique autorisée, devant la maison des gardiens de l'île, seule habitation. Apéro sous une paillote avec les 6 gardiens et ouvriers qui sont en charge de l'entretien, avec qui notre bouteille de Pastis et les 2 bouteilles de vin ne font pas long feu... Le courant passe tellement bien que nous sommes invités le lendemain à déguster les arapèdes grillées et un riz aux fruits de mer !

De retour au bateau, nous découvrons un petit bateau de pêche avec ses 6 marins : ils sont consignés 24 heures pour ne pas avoir respecté les zones autorisées... Du coup, ils nous offrent une partie de leur prise : 7 gros morceau d'espada qui seront préparés au four avec oignon, tomates et huile d'olive. Il y a pire...

Nous sommes endormis le soir par les cris des pétrels à la recherche de leur nid: pas franchement des berceuses, mais ici c'est la nature qui décide!

Les Ilhas Desertas sont un des derniers refuges des phoques moines, espèce très menacée. Les îles en abritent une petite 40e : André réussi à en voir 6 dans une grotte, au grand dam des gardiens qui n'ont jamais réussi à en voir plus de 4 ensembles... La fibre biologique a définitivement pris le dessus sur le passé récent de pétrolier !

Puis retour vers Funchal pour une dernière journée avant les départs respectifs:

  • Toujours LA question cruciale: dans quel restaurant irons nous passer notre dernière soirée à Madère?
  • Dany, Christian, Cathy, Isa et Claude s'envolent vers la France. Claude rejoindra Kousk Eol aux Iles du Cap Vert début septembre.
  • MarieJo, Brigitte, André et William partiront lundi 29 juillet au matin vers les Iles Sauvages, avant les Canaries.

Cela fera un mois que nous sommes partis...

Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
Madère - 21 au 29 juillet
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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 16:24

Dimanche 14 Juillet. Belle journée, mais pas de fanfare de fête nationale pour nous tirer de nos couchettes... Repas sur le pouce au seul bistrot du Puerte Deportivo Alcaidesa, puis préparatifs pour le départ vers Madère : plein des réservoirs d'eau, vérification du niveau d'huile moteur... pour découvrir une fuite au niveau de la pompe à eau . Démontage, inspection du joint, graissage et remontage. La fuite semble partie au rayon des mauvais souvenirs.

Nous partons finalement vers 16h30 avec un bon vent qui nous pousse hors de la baie d'Algesiras : une bande de dauphins, sans doute amateurs de bateaux racés et bien barrés, semble nous montrer la route en jouant à l'étrave …

L'arrivée dans le détroit est compliquée : vent de face, changeant et obligeant à jongler entre trinquette et génois, trafic maritime à surveiller lors de la traversée des rails... Nous rejoignons les côtes marocaines vers 19h30. Endroit propice aux libations révolutionnaires … La prise de la Bastille sera célébrée par des prises (modérées) de bordeaux, qui voyage ma foi fort bien. L'équipage est achevé par une vieille prune de derrière les équipets . Merci qui ? Merci Kesbi le magnifique !

Le vent et la mer continuent leur petit jeu, se faisant aider par la marée .Résultat: bords carrés d'anthologie durant la nuit !

Puis nous reprenons régulièrement du vent, d'abord dans le nez, puis s'orientant régulièrement vers le NNE: plutôt pas mal pour rejoindre Madère ! La vitesse du bateau monte autour de 8 nœuds, avec des pointes au delà de 9nds durant la 2e nuit en mer. Trois petits calmars suicidaires se sont échoués sur le pont: peut-être que l'alternative était de finir dans la gueule d'une dorade ?

On notera d'autre part une baisse notable dans la rigueur de la sélection des équipiers, si l'on peut en juger par le manque de précipitation à aller faire la cuisine par 30° de gîte, accompagné d'une utilisation anormalement longue des couchettes, sous le prétexte futile que là, ça passe mieux...

Mercredi 16 : le vent est relativement bien établi, après quelques velléités de coup de mou que nous réglons vite faite en menaçant de sortir le Code D. Nous ferons 170 milles en 24h : c'est pas pire...

Jeudi 17 : nuit de folie, avec le bateau régulièrement au-dessus de 8nds ! 96 milles en 12 heures... 180 milles en 24h . Nous devrions être à Porto Santo, première île de l’archipel de Madère, à une vingtaine de milles au NE de cette dernière, donc la première sur notre chemin, demain en milieu de journée avec un jour et demi d'avance sur nos prévisions.

Vendredi 18 : le bateau a bien avancé, sur une mer un peu chahuteuse. L'émeute à bord a été évitée de justesse, certain élément féminin se plaignant d'avoir été secoué plus que de raison pendant la nuit...

Pas mal d'oiseaux marins : le DD montre son savoir et nous épate en citant tous les noms. Faut pas jouer au puffin avec lui ! D'un autre côté, comme on n'a aucun moyen de vérifier la justesse des assertions...

Porto Santo est en vue depuis 9h. Nous arriverons vers 13h30 dans un port tranquille, accueilli par un douanier parlant français, qui nous aide à prendre nos amarres. La digue est pratiquement complètement taguée par les bateaux de passage...

Un peu moins de 4 jours pour cette première traversée d'un peu plus de 600 milles. Presque 1400 milles depuis notre départ de Toulon le 30 juin.

Vendredi sera une journée de repos, sans quart et bateau à plat... Samedi, nous repartirons vers Funchal, la capitale de Madère. Suite au prochain numéro!

Gibraltar - MadèreGibraltar - MadèreGibraltar - Madère
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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 11:45

Samedi 13 Juillet

Départ à 0h40 pour Gibraltar, avec Brigitte, Marie Jo, William, André et Claude : moins de 60 milles pour ce qui devrait être une courte étape avant d'attaquer l'Atlantique et quitter l'Europe...

Mais aura t'on du vent ? Pour l'instant une brise de sud-ouest de 10nds nous pousse tranquillement.

4h30 : le vent tombe, et lâchement un brouillard épais lui pique la place. Et Volvo s'y recolle... Puis le vent remonte progressivement jusqu'à 15-20nds, de face : alternance de génois et trinquette, ris dans la grand-voile pour attaquer la houle courte du coin.

Nous arrivons sous le « Rocher » vers 15h30. Malheureusement, aucune des 2 marinas n'a de place pour accueillir Kousk Eol... Mais juste de l'autre côté de la frontière, pas encore sur les cartes ni sur notre guide des ports et mouillages, une nouvelle marina : le Puerte Deportivo Alcaidesa. Accueil excellent, plein de places disponibles sur catway. Le charme d'André sans doute : notre nuit sur place nous est même offerte ! Avec eau, électricité, sanitaires nickel, 30 minutes à pied de Gibraltar : à recommander chaudement!

Petite douche, et nous nous dirigeons vers Gibraltar à pied, avec passage de frontière en bonne et due forme. Pour nous retrouver dans une des rares possessions de l'ex-plus-vaste-empire-du-monde où on roule du bon côté (bon d'accord, il n'y a pas beaucoup de rues, et la plupart sont à sens unique...) ! Bière et repas dans un pub très britannique, dans un « centre ville » lui aussi assez british...

Benalmadena (Malaga) - GibraltarBenalmadena (Malaga) - Gibraltar
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  • : Kousk Eol
  • : Le voyage de Kousk Eol autour du monde...
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Vous êtes sur le blog de Kousk Eol, Centurion 45S de chez Wauquiez, le bateau d'André et Claude.

Ce blog rassemble les expériences, souvenirs, ... lors de croisières ou régates à bord de Kousk Eol. Il permettra de suivre le grand voyage, pour justifier le titre...

A propos de Kousk Eol, avant que vous ne posiez la question: "Kousk Eol" était le nom de la maison de nos grand-parents, sur le port de Ploumanac'h, et signifie "Soleil Couchant" en Breton.
Certains esprits chagrins argumenteront que soleil s'écrit maintenant heol et non eol: et alors? Le nom de la maison était Kousk Eol, un point c'est tout... Et ce blog n'a aucune vocation à faciliter l'apprentissage du Breton aux esprits chagrins.

Et puis Eole, c'est le maitre du vent, non? Et il en faut du vent pour aller vers le soleil couchant...

Plus généralement, le style de ce blog sera ce qu'il sera: le "politiquement correct" (bel exemple d'oxymore) n'est pas une priorité! Ni forcément le respect du carcan académique de notre belle langue...

 

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